Une partie de mon esprit est resté à Evora, Portimão, Cascais, Lagos ou encore Monção. Toutes ces villes qui, en plus de m'avoir fait (re)découvrir la beauté de l'architecture portugaise, abritent des personnes toutes plus accueillantes les unes que les autres. La générosité portugaise n'est pas une légende. Et je ne vous parle pas des restaurateurs, avec leurs plats gargantuesques et leurs petits cadeaux de fin de repas.
J'ai eu la chance de pouvoir, pour la première fois, apprécier de superbe pays de tout son long. Il est vrai que les petits villages du Nord possèdent un charme plus rustique, plus authentique, qui manque cruellement à certaines villes plus au Sud. Néanmoins, chaque cité a beaucoup à offrir aux personnes qui s'y aventurent. Les pasteis de nata à 40 centimes en sortant du supermarché, la sopa seca (petits pains imbibés de vinho verde, sucre, lait et cannelle), la gentillesse innée des commerçants, leur simplicité, leur naturel, les montagnes verdoyantes du Nord, les falaises imposantes du Sud, la Super Bock en terrasse le soir, les concerts de rue, cet air connu mais pourtant revisité...
Depuis que nous sommes rentrés, je ressasse inlassablement les photos de ce qui s'apparentait à un rêve éveillé. Nous trois. Au Paradis. Ma fille a même eu droit à son premier tour de bateau gonflable en piscine avec maman pendant que papa immortalisait la scène à tout jamais. Que de beaux souvenirs.
Coup de cœur pour l'Algarve, et plus particulièrement pour un certain quartier de Lagos. Habituellement réputée pour faire subir une chaleur écrasante à ses habitants estivaux, il s'est avéré que l'air y était d'une douceur tout à fait supportable et la nature offrait mille coins d'ombre pour se protéger des rayons de ce cher soleil. J'ai déjà envisagé de suivre des cours de portugais en plus de ma licence cette année, ne serait-ce que parce que maintenant, j'ai de la famille qui ne parle que cette langue aux accents improbables.
Depuis que nous sommes rentrés, je ne pense qu'à une chose : y retourner.
Avec l'homme on se dit souvent qu'on irait bien passer notre retraite au Portugal ^^ On avait adoré et d'ailleurs on s'achète souvent de la Super Bock et je fais régulièrement des pasteis de Nata pour nous rappeler tout cela :-) Et nous avons plusieurs amis dont la famille portugaise, on adore quand ils nous parlent de ce pays ... J'espère que tu pourras me raconter tout ça de vive voix mais pour le moment j'ai adoré ton article, très beau texte si touchant et superbes photos :-) Gros bisous et ... bonne rentrée ;)
RépondreSupprimerMerci ma jolie, je pense bien à toi tu sais. A la fin du mois, la puce fait son adaptation :) ce sera sûrement plus facile de trouver un moment pour se retrouver ! On a beaucoup de choses à se raconter toutes les deux.
SupprimerJ'espère que ta "rentrée" se passe bien en tout cas.
Grosses bises et à très bientôt :)
hummm les pasteis de nata, j'ai une copine portugaise qui m'a fais découvrir ca c'est une tuerie, depuis elle m'en fais a chaque fois qu'on se voit (aie mes cuissots mais huuum mo estomac!)
RépondreSupprimerAhh oui, c'est vraiment une tuerie ces petites pâtisseries portugaises (et encore, s'il n'y avait que ça, hmmm) ;)
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